Lors de l’édition 2018 du Décastar, vous avez été nombreux à participer à notre opération, dont le principe était de collecter des paires de chaussures de sport à envoyer au club d’athlétisme de Mayotte. Merci à tous !

Hélène, notre ancienne collaboratrice, les a reçues il y a quelques jours :
« Tous nos jeunes sont équipés, hier c’était un peu Noël pour eux! Ils étaient trop contents !  Bientôt ils pourront les tester sur le stade ! Un gros merci à toutes les personnes qui ont participé de près ou de loin. C’est formidable comme opération. Certains jeunes partent aux championnats régionaux la semaine prochaine à la réunion et seront équipés dignement grâce à vous ! »

Au total, c’est 1m3 de chaussures qui ont été récoltées : une cinquantaine de paires de chaussures de sport en très bon état pour Mayotte, une cinquantaine de paires, soit en état moyen, soit autres que des chaussures de sport, données au Secours Populaire et des tee-shirts donnés par Ironman.

Historique de cette action

Tout commence avec Hélène, une ancienne de nos collaboratrices, qui a posé ses bagages à Mayotte. Finie la métropole, elle a décidé de partir pour faire vivre et partager sa passion de l’athlétisme à travers les océans. C’est ainsi qu’elle a créé un club d’athlétisme à Mayotte où elle s’investit chaque jour. Toutefois, c’est loin des images de carte postale et des paysages idylliques qu’elle entraine les enfants dans des conditions peu propices à la pratique de l’athlétisme.

En effet, la pauvreté du département français provoque un choc culturel impressionnant, les conditions matérielles sont dérisoires : les enfants pratiquent l’athlétisme comme ils le peuvent, la plage sert pour les sauts et les lancers, la piste en bitume du collège avec seulement 4 couloirs est utilisée pour les courses, le demi-fond se pratique dans la « malavoune » (la campagne mahoraise…). Enfin, Hélène précise que les enfants qu’elle entraine n’ont même pas de chaussures pour courir… La plupart fait du sport pieds-nus ou en tongs. Autant dire que sur le bitume ou dans le sable, cela n’est pas très agréable et même dangereux : l’entorse n’est jamais bien loin lorsque l’on court en tongs…